Coopération : Bokidiawé et El Boeuf (France) signent une convention

Coopération : Bokidiawé et El Boeuf (France) signent une convention

Le Maire de la Commune de Bokidiawé kalidou Wagué et le Maire de la Ville d’Elbeuf-sur-Seine (France) Djoudé MERABET ont signé une convention de partenariat dans le but de prendre en charge les questions d’ordre socio économique des deux communes. A travers cette coopération, la Commune de Bokidiawé et la Ville d’Elbeuf déclarent leur intention de proposer en commun, sur la base d’un partenariat effectif, des actions de coopération décentralisée, et ce dans le strict respect des engagements nationaux et internationaux pris par leurs États respectifs.

Les actions de coopération auront pour objet de contribuer au renforcement des liens économiques, sociaux et culturels existant entre ces deux collectivités.

La Commune de et la Ville d’Elbeuf-sur-Seine   sont confrontées aux mêmes problématiques, bien que les environnements soient différents. Des problématiques liées à l’employabilité des jeunes, la déperdition scolaire qui poussent les jeunes à être livrés à eux-mêmes. A cela s’ajoute la question de la migration irrégulière qui constituent une véritable préoccupation au niveau des deux communes. Aujourd’hui la commune de Bokidiawé a besoin de sa jeunesse pour assurer le développement économique de la localité.

Face à cette situation les deux s’engagent à favoriser des projets concrets de coopération pour booster les secteurs tels que l’agriculture, les technologie de l’information et de la communication, la formation, la culture etc.

Ancienne communauté rurale, Bokidiawé est devenue une commune de plein exercice avec la réforme de l’Acte III de la Décentralisation. Située dans le département de Matam, la commune de Bokidiawé compte plus de 65 619 habitants pour une superficie de 475,7 km ². Elle compte trente-deux (32) villages officiels répartis entre la zone du Diéri et dans le Walo.

L’essentiel des activités tournent autour de l’agriculture. Cependant, le manque de moyens fait qu’une bonne partie des productions en patate douce et légume pourrisse chaque année.

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