PROGEP : l’ADM forme les acteurs sur la gestion de projets de résilience des villes

PROGEP : l’ADM forme les acteurs sur la gestion de projets de résilience des villes

La cinquième session de formation portant sur « la gestion urbaine : pilotage et gestion de projets de résilience des villes » s’est ouverte, mercredi à Saly-Portudal sous l’initiative de l’Agence de développement municipale (ADM).
La formation entre dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP).
Cette session vise l’identification et l’élaboration de villes dans un contexte de vulnérabilité et d’adaptation au changement climatique, la recherche de financement pour les projets de résilience et d’adaptation au changement climatique et la gestion opérationnelle de projets de résilience.
« Le phénomène des risques, dont ceux liés aux inondations et au changement climatique, est l’objet principal du PROGEP. Le risque est abordé dans ce programme sous le prisme de la résilience et de la durabilité des villes. Ce qui donne un caractère très globalisant et, par conséquent, pluridimensionnel à l’approche développée par le PROGEP, a expliqué #Cheikh Issa Sall, directeur général de l’ADM.
M. Sall a estimé que les « inondations qui sont les manifestations les plus spectaculaires connues par le Sénégal, sont devenues, depuis deux décennies un véritable fardeau socio-économique » pour les pouvoirs publics.
« Les risques et les catastrophes auxquels les populations sont exposées maintiennent les groupes les plus vulnérables dans la précarité et font basculer d’autres dans la pauvreté. Leurs conséquences sociales, économiques et écologiques peuvent obérer les performances réalisées par l’Etat au prix d’efforts et de sacrifices énormes », a souligné le DG de l’ADM.
A l’en croire, « malgré l’engagement politique des autorités et les moyens assez important consentis à cet effet, force est de constater que les populations continuent de subir le phénomène des inondations ».
Lequel est dû, selon lui, à « l’absence d’une approche globale et intégrée fondée sur un diagnostic exhaustif des problèmes et d’une réelle politique d’appropriation par les acteurs locaux et les populations, des enjeux de ces problématiques et des mécanismes de gestion et de résilience ».
« Il s’avérait dès lors indispensable d’élaborer une stratégie de gestion des risques liés aux inondations et au changement climatique, en général, fondée sur la concertation des acteurs sur l’harmonisation et la mise en synergie des interventions, la validation des solutions préconisées dans une logique de développement maîtrisé des territoires », a-t-il ajouté.

Une telle stratégie ne saurait et ne pouvait tout autant conduire efficacement vers la promotion de la résilience des territoires, que si les acteurs directement ou indirectement impliqués ou ciblés sont suffisamment outillés et donc formés à travers un plan de formation adapté à leurs besoins.

Alassane DIALLO, ADM

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