Politique nationale migratoire : AJMS et REDDEM unissent leur force pour la validation du document
Une nouvelle demande qui porte sur le document national de politique migratoire est porté des journalistes et des syndicalistes. À travers un mémorandum co-rédigé, l’Association des journalistes en migration et sécurité (Ajms) et le Réseau développement et de protection des droits de migrants (Reddem) compte mettre la pression sur les gouvernants afin que le Sénégal puisse disposer d’un document de référence dans le domaine de la migration.
Une demande «légitime» vu la gravité de la situation. En effet, le Sénégal reste un pays de départ, de transit et d’accueil de migrants. Des études montrent sa diaspora envoie annuellement près de 900 milliards. Une somme beaucoup important que l’aide public au développement reçu. « Le Sénégal ne peut se permettre de ne pas disposer d’un document politique migratoire qui identifie les axes stratégiques sur lesquels doit reposer une vision nationale de la migration qui contribue au développement du pays.
Le processus enclenché en 2015 en vue de l’élaboration et l’adoption d’un tel document doit nécessairement aboutir à la mise ne place d’une vraie politique nationale de migration. Pour ce faire, le Sénégal doit s’inscrire dans la dynamique des Etats africains visant la mise en œuvre effective des politiques et des instruments juridiques africains et internationaux relatifs à la mobilité des personnes, y compris celle des travailleurs migrants et de leurs familles, » explique le mémorandum, lu, lors de l’atelier d’échange sur la révision du document de politique migratoire du Sénégal s’est déroulé du 1 au 3 Mai 2022 au SNEIPS de Dakar, par le SG de l’AJMS, Babacar Fall.
Dans ce mémorandum publié, ces organisations souhaiteraient contribuer aux nombreuses initiatives de la Société civile sénégalaise tendant à encourager fortement l’Etat du Sénégal à prioriser l’adoption d’une telle stratégie qui pourrait, selon eux, renforcer la protection des droits des travailleurs migrants au Sénégal et dans la diaspora. Elles rappellent que le processus enclenché en 2015 en vue de l’élaboration et l’adoption d’un tel document doit nécessairement aboutir à la mise en place d’une vraie politique nationale de migration. Et pour ce faire, ils estiment que « le Sénégal doit s’inscrire dans la dynamique des Etats africains visant la mise en œuvre effective des politiques et instruments juridiques africains et internationaux relatifs à la mobilité des personnes, y compris celle des travailleurs migrants et de leurs familles».
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