Niger : la Banque mondiale décaisse 100 millions $ pour renforcer l’administration décentralisée et la gestion du secteur minier
Le Niger vient d’obtenir un financement de 100 millions $ de la Banque mondiale. Constituée d’un prêt et d’un don, la nouvelle enveloppe vise à améliorer les services des administrations locales du pays, ainsi que la gestion décentralisée du secteur minier.
Le Niger bénéficiera d’un financement de 100 millions $ de la Banque mondiale a-t-on appris d’un communiqué publié par l’institution le 03 août dernier.
Composé d’un prêt et d’un don, la nouvelle enveloppe financière a pour objectif d’améliorer les performances de l’administration décentralisée au Niger, ainsi que la gestion du secteur minier. Affecté au Projet de gouvernance du secteur extractif pour le développement local (GOLD) et de riposte à la covid-19, il permettra entre autres de renforcer et favoriser la mise en œuvre des politiques, lois et règlements sur la décentralisation et la gestion durable de l’exploitation minière.
Ainsi, les nouveaux fonds permettront concrètement d’accroître l’accès aux services de base qui ont été décentralisés, en particulier l’eau, l’enseignement primaire et les services de santé, d’améliorer l’exécution du budget au niveau municipal. En plus de favoriser l’augmentation et le renforcement de la gestion des recettes issues des activités extractives qui sont transférées aux administrations locales, le financement permettra également d’accroître l’attrait du secteur minier pour les investissements du secteur privé, d’améliorer la surveillance des activités minières et de soutenir la régularisation et le renforcement des capacités des mineurs artisanaux en matière de bonnes pratiques environnementales et sociales.
« Compte tenu du contexte sécuritaire instable aux frontières, ce projet permettra d’atténuer certains facteurs de fragilité présents dans le pays. Il s’attachera à favoriser la résilience grâce à l’amélioration de la prestation de services et le renforcement de la capacité des autorités locales à gérer les ressources et le développement local […] et à créer des emplois et des moyens de subsistance pour les communautés, en accordant une attention particulière aux femmes », a, à cet effet, commenté Abel Bove, spécialiste senior de la gouvernance à la Banque mondiale et chef d’équipe du projet.
Agence Ecofin
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